Poursuite de nos articles sur les personnalités célèbres ayant côtoyé des couteaux laguioles. L’acteur Louis de Funès en fait partie.

Ayant joué dans plus de cent quarante films, Louis de Funès de Galarza, dit Louis de Funès reste l’un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français.  Pourtant, rien a priori ne destinait de ce petit homme hyperactif vers les planches puis le succès que l’on connaît.

Inénarrable dans le rôle du gendarme Cruchot.

Après une formation de fourreur, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets…) puis quelques petites figurations théâtrales, Louis de Funès, jeune marié, se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne. C’est après presque vingt ans sur les planches et devant les caméras dans de nombreux rôles (c’est dans les années 1950 qu’il s’est fait connaître du public avec les films « Ah, les belles bacchantes » ou « La traversée de Paris » puis dans une suite de succès populaires parmi lesquels « Pouic-pouic », « Fantômas », « Le Corniaud », « La Grande Vadrouille », « La Folie des grandeurs », «  Les Aventures de Rabbi Jacob » ou «  L’aile ou la cuisse »..) qu’il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbigérations muettes.

Un couteau sous les feux de la rampe

La soupe aux choux, son dernier film.

Dans son avant- dernier film tiré d’un roman de René Fallet intitulé « La Soupe aux choux » en compagnie de Jean Carmet et Jacques Villeret où il incarne un paysan bourru, pétomane de surcroît, qu’il ne se dépareille pas de son objet-fétiche, un couteau Laguiole. C’est dans son château de Clermont où il se reposait de ses nombreux et épuisants tournages en jardinant que son Laguiole n’a plus jamais quitté sa poche.