Laguiole Ardent, l’art de séduire selon Fanny Ardant
En hommage à la bouche la plus énigmatique, la plus intense du cinéma français, Christian Ghion a imaginé ce laguiole pliant en forme de rouge à lèvres Lame lumière obstinément endormie dans son fourreau d’ébène… le laguiole « Ardent »
S’il n’ y avait eu ses lèvres
ourlant de fièvre
son visage océan,
Rouge Guermantes
Rouge Mathilde
Rouge Absente
L’eut-elle été autant
elle-même vibrante
Fanny Ardant ?
Sur une idée précise de Fanny Ardant dont l’objet préféré est le couteau, Christian Ghion a dessiné le modèle « Ardent de Fanny Ardant », quintessence de la séduction, dont la forme s’inspire du célébrissime tube de rouge à lèvres que l’actrice française de cinéma et de théâtre utilise pour les ourler.
Deux quadrilatères en ébène, bois précieux au noir intense qu’elle a choisi, se fichent précis dans deux cabochons–mitres en argent massif, qui couronnent le manche.
Ce pliant de poche, plat et court, est fendu d’un ressort en acier qui s’achève sur une mouche encastrée dans la mitre avant. Petite figure triangulaire, celle-ci évoque, avec une sobriété allurée, l’abeille, emblème du Laguiole.
La lame, est en acier inoxydable qui porte, face droite, la signature de l’artiste et face gauche, celle de la Forge.
Incarnation « de la Chambre Verte ou de Chimères Absentes », à glisser dans son sac à main, ce couteau laguiole est à déplier, à poser (désinvolte sans avoir l’air d’y toucher devant le vis-à-vis de son choix), ensuite prêt à découper pour, au final, se replier avec son claquement irrésistible.
Dans le jeu subtil et intense des regards, Fanny Ardant y reconnaîtra les siens.