La Figue d’Alaric, Aude à un fruit d’exception
Zoom gourmand sur la figue et son couteau de table Forge de Laguiole au manche en frêne signé Andrée Putman.
Un couteau Forge de Laguiole, c’est l’assurance d’une coupe impeccable et soyeuse quel que soit l’aliment !
Aux amoureux des saveurs authentiquement raffinées, nous proposons d’en savoir plus sur cette figue que détaille avec une maestria délicate le modèle au manche en frêne signé Andrée Putman avant de s’atteler à la découpe du Foie gras Poêlé.
En vedette, un jeune producteur occitan qui cultive le plus vieux fruit du monde en artiste et la recette… pour une dégustation patrimoniale d’une suprême élégance.
La figue avec notre producteur
L’exploitation de Benjamin Cessot, est située au pied de la montagne d’Alaric
Benjamin Cessot est jeune, exigeant et extrêmement dynamique. Au pied de la montagne d’Alaric, dans son exploitation, Le Ziboud’terre, il cultive le premier verger de figuiers intégralement bio du département de l’Aude. Ce sont ainsi plus de 600 figuiers et 10 variétés principales : Noire de Barbentane, Bourjassotte noire, Dauphine, Bourraou, Pastilière, Noire de Caromb, Marseillaise, Longue d’Août, Boutane, Sultane qui sont cueillies avec le plus grand soin au moment optimal. Rien d’étonnant à ce que plusieurs chefs réputés de la région se servent au Ziboud’terre. Il propose désormais des confitures à tous ceux désireux de s’approvisionner chez lui.
La figue !
Le plus vieux fruit du monde !
A y regarder de plus près, il semblerait que ce ne soit pas une pomme mais bien une figue que la belle Eve ait tendue au bel Adam. C’est dire l’ancienneté de ce fruit dont la culture domestique date de plus de 9 000 ans avant Jésus-Christ.
Son nom français est emprunté directement à l’occitan à l’occitan figa qui d’ailleurs, comme dans toutes les langues romanes, renvoie en autres choses au foie.
Louis XIV en était fou, tant et si bien que La Quintinie se débrouilla pour en faire cultiver jusqu’à sept cents variétés dans le potager du roi soleil à Versailles.
L’expression mi-figue, mi-raisin se souvient du XVe siècle. En ces temps-là, les raisins étaient les plus chers ; les marchands de Corinthe mélangeaient des figues aux cargaisons qu’ils envoyaient à Venise.
En dessert ou en accompagnement, elle offre des saveurs délicieusement suaves tout contribuant à prévenir les risques cardio-vasculaires.
La recette et son couteau
Foie gras poêlé aux figues mûres
Et le couteau de table au manche en frêne densifié Andrée Putman
Environ 600 g de foie gras entier d’oie ou de canard bien frais, 8 à 10 tranches de Pain de Seigle. Fleur de Sel, Poivre blanc moulu, 8 figues très mures coupées en quartier.
- Découper le foie gras bien frais en tranches de 1 centimètre tout en retirant les nerfs avec doigté.
- Disposer des feuilles de papier essuie-tout.
- Chauffer une poêle à feu moyen sans ajouter de matière grasse. Vérifier la température et déposer les tranches.
- Laisser crépiter 1 minute en jetant un coup d’œil à l’autre face au bout de 45 secondes. Celle-ci doit présenter une fine croûte caramélisée.
- Egoutter, puis retourner les tranches et renouvelez l’opération précédente.
- Retirer, poser les tranches sur le papier pour éponger l’excès de gras, disposer sur des assiettes chaudes, saupoudrer de fleur de seul, poivrer et servir avec les figues et le pain.
(Inspirée de Les 118 Recettes Françaises de Trish Deseine)