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Après un été caniculaire, les premières pluies annoncent le retour des champignons sur le plateau de Laguiole

Après la pluie, les champignons…

Les spécialistes ont leurs coins à cèpes et ne vous les dévoileront pas… Pourtant, dès que la pluie et les températures fraîches font leur apparition, le roi des champignons pointe comme par magie çà et là le bout de son chapeau. Aller aux champignons est donc prétexte pour une belle balade en Aubrac où tous les sens sont mis en éveil :

• les yeux et l’odorat pour admirer ce paysage unique et repérer les précieux champignons ;
• le goût pour savourer comme il se doit une recette automnale aussi simple que délicieuse.

Très appréciée des employés de Forge de Laguiole,  l’omelette aux cèpes ne requière que quelques minutes de préparation.

Recette de l’omelette aux cèpes

Temps de préparation: 30 minutes.
Temps de cuisson: 10 minutes.

Ingrédients pour 6 personnes:
– 150 grammes de champignons.
– 90 grammes de beurre.
– 15 œufs.
– ½ bouquet de ciboulette
– Sel.
– Poivre du moulin.

Lavez doucement les champignons et faites-les sauter dans 30 grammes de beurre chaud, salez et poivrez.

Ouvrez les œufs et versez leur contenu, battez-les.

Laissez cuire à feu vif dans une poêle antiadhésive préchauffée et beurrée en ramenant les œufs des bords vers le centre. La consistance doit être crémeuse.

Ensuite, ajoutez une partie des champignons puis rabattez l’omelette sur elle-même, de haut en bas, avec l’aide d’une fourchette ou une cuillère en bois.

Ajoutez des champignons sautés et parsemez de ciboulette hachée.

Pour que l’esthétique soit parfaite, il ne vous reste plus qu’à attaquer votre omelette armés d’un set de couteaux de table Laguiole avec un manche en pointe de corne.

Le fromage de Laguiole se décline à tous les plats. Exemple avec ces tartelettes aux courgettes.

Le Fromage laguiole, à marier tout au long du repas.

L’Aubrac, berceau des couteaux laguioles, est également la terre de production du fromage laguiole. Au côté du traditionnel plateau ou servi en petits cubes cube à l’heure de l’apéritif, ce produit se décline en recettes chaudes, excellente même lorsque les températures caniculaires s’abattent sur l’Aveyron.

Cette recette de la tartelette à la courgette et au Laguiole a pour auteur Cyril Lignac.  Aveyronnais de souche, il nous en donne la recette.

Une recette aveyronnaise revisitée

Prenez pour 4 personnes :
– de la pâte brisée
– 4 Courgettes
– 150/200 grammes de laguiole
– 4 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse.
– huile d’olive, persil ou ciboulette, sel et poivre du moulin.

La courgette s’associe parfaitement à ce type de recette fromagère.

Préparation des tartelettes

Faire des ronds avec des emporte-pièces de 10 cm de diamètre environ et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (papier de cuisson).
Recouvrir les ronds de pâte d’une cuillère de crème fraiche épaisse. Mettre sur la crème fraiche, le Laguiole coupé finement.
Couper les courgettes non pelées en rondelles et les disposer en ronds sur la pâte puis sur les courgettes, faire couler un peu d’huile d’olives. Et pour finir, mettre encore du Laguiole sur les courgettes.
Mettre au four pendant une dizaine de minute à 210 °C,
Servir tiède, persil haché et un tour de poivre du moulin…

Servie chaude ou tiède, la tarte fine au laguiole peut aisément être accompagnée d’une salade verte.

Pour Jacques Faizant, un laguiole n’était pas un couteau mais Le couteau.

Né à Laroquebrou, Jacques Faizant était un enfant du Cantal, près de l’Aubrac.

Homme aux 50 000 dessins, inventeur de la Marianne en mini-jupe, admirateur du Général de Gaulle, cet enfant du Cantal, né le 30 octobre 1918 à Laroquebrou, publie ses premiers dessins en 1942 dans le journal « Dimanche Illustré ».

Une plume et une lame bien affûtées

Reproduction d’un dessin humoristique spéciales vacances.

C’est l’avionneur Marcel Dassault, en 1956, qui lui donne véritablement sa chance dans son magazine du café du commerce « Jours de France ». Quatre ans plus tard, le spécialiste des « Vieilles dames » souvent indignes et toujours à parapluie, rejoint la rédaction du Figaro dont il devient un pilier et un symbole.  Il quittera le journal quarante plus tard et bien après l’âge de la retraite. Ses convictions, qu’il avait fermes, ne l’empêchèrent jamais de collaborer avec d’autres, qui, comme Georges Wolinski ne les partageait pas forcément. Ce toujours bien armé de sa plume et de sa lame de laguiole de poche…

Enfin, on l’ignore parfois, avant de devenir dessinateur, Jacques Faizant qui avait fait l’école hôtelière de Nice, passa six ans dans le métier, le temps de se familiariser avec le « sommelier ». Autant dire qu’il avait le jugement affûté. Jacques Faizant est mort le 14 janvier 2006 à Suresnes. Le lendemain, Plantu le représentait écrasé par son chêne, l’hommage dont il aurait rêvé !