Georges Pompidou, Cantalien voisin de Laguiole
Laguiole présidentiel pour l’enfant du Cézallier, à quelques encablures des terres d’Aubrac.
Du Cantal à l’Aubrac, il n’y a qu’un pas que nous franchissons volontiers pour détailler le destin unique d’un président emblématique de la Ve République : Georges Pompidou. Celui dont on connaît le destin politique et la passion sans mesure pour la politique et la culture reste issu d’une famille aux racines campagnardes, dans le petit village de Montboudif, dans le Cézallier où il passa une partie de son enfance.
Un laguiole en poche
C’est là que ce fils d’instituteurs est né le 5 juillet 1911. Elève à Albi puis à Toulouse, l’étudiant monte à Paris où il est reçu à l’Ecole Normale supérieure puis diplômé de l’Ecole libre des Sciences politiques. Professeur à son tour, c’est après la Seconde Guerre que Georges Pompidou embrasse une carrière politique en accédant à la fonction de Premier ministre le 14 avril 1962. Il dirigera ainsi 4 gouvernement avant de démissionner le 1er juillet 1968, peu après les évènements de mai 68. Un an plus tard après la démission de de Gaulle, il est élu président de la République le 15 juin 1969. Infatigable premier homme d’Etat, Georges Pompidou sera rattrapé par la maladie qui l’emporte le 2 avril 1974
A Paris comme à travers le monde, l’homme qui fut député du Cantal n’oubliera jamais ce pays auvergnat, ses paysages arides et la petite place du village simplement aménagée sur laquelle donnait la maison familiale. Bon vivant, Georges Pompidou a toujours possédé un souvenir matériel de ses origines campagnardes, sous la forme d’un couteau laguiole. D’autres objets personnels du Président, il y en a qui sont exposés dans le musée Pompidou de Montboudif, à visiter lors de votre passage dans le Cézallier.